Pantoufles, la web-série de Couleur3 qui va égayer Noël

Juliette Follin 09/12/2019

Couleur3 vient de dévoiler la web-série Pantoufles. Produite par Imajack et co-écrite par Valérie Paccaud et Julien Doquin de Saint Preux, elle allie le rire et quelques messages bien sentis.

En ces temps de grève générale, de froid pas si froid, la tentation des pantoufles est grande. Cette année, pas besoin de culpabiliser : Pantoufles se mue en une web-série percutante avec de nouvelles têtes humoristiques suisses-romandes.

Pantoufles : regardez la websérie de Couleur3 (complet)

Pantoufles : Couleur3, Julien Doquin de Saint Preux et Alexandre Kominek nous enchantent

Vous le savez peut-être, Couleur3, c’est une institution pour moi. Vous le savez aussi, notre troisième chaîne de service public produit ce genre de choses. Les équipes de Couleur3 ne chôment pas pour nous faire rire, tandis que France 3 nous plonge dans une résignation durable. Je comprends, l’audience n’est pas la même : les Suisses de Couleur3 s’adressent aux jeunes, et ils le font sans prétention.

Cela donne donc une web-série ultra-drôle, palpitante même. Alexandre Kominek confirme ses talents de comédien, et chaque personnage grossit le trait sur ses propres défauts. Cela donne quelque chose de drôle, de très juste et de hautement divertissant. Tout cela en seulement une heure de temps. Vous pouvez jeter vos clichés sur la lenteur des Suisses une bonne fois pour toutes… Pour un programme appelé Pantoufles, il fallait le faire.

Ça parle de quoi, Pantoufles sur Couleur3 ?

Le mieux, c’est de vous laisser lire le pitch du premier épisode :

Deux bras cassés décident de voler la paire de sneakers la plus exclusive du moment. Tout ne va pas se passer comme prévu.

Philippe (Alexandre Kominek), qui vit dans son van, retrouve Tinker (Julien Doquin de Saint Preux), un fan de baskets, devant un magasin de sneakers pour lui emprunter de l’argent. Il découvre que son ami fait la file avec des dizaines d’autres passionnés de baskets dans le but d’obtenir une paire rare. Après avoir aidé Tinker à remonter la queue, ils découvrent à l’intérieur du carton une information qui fera exploser de joie Tinker : l’annonce de la sortie hyper-exclusive de la Air Slipper, une paire légendaire et extrêmement chère. Cette annonce inspire Philippe à les embarquer dans une aventure pas franchement licite.

Il y a tout dans ce résumé. Le côté paumé de deux types perdus dans leur monde, l’ambition d’en sortir avec beaucoup de maladresse et du grand n’importe quoi. La suite ? Je vous laisse la découvrir ! Commencez par ici (et découvrez une coiffure inédite d’Alexandre Kominek) :

Bonus : kit de survie pour vous marrer à l’heure suisse

C’est la fin de l’année, vous avez envie de faire une France Télévisions détox ? Vous aimeriez payer la redevance suisse et ne plus financer Samedi d’en rire ? Ne vous emballez pas, c’est plus cher, je pense. Mais ce que vous pouvez faire, c’est accéder aux programmes qui font plaisir du côté de la Suisse romande…

Féru de sport ?

Côté sport, vous avez bien entendu l’émission Footaises où Charles Nouveau s’égosille régulièrement. Tous les samedis, il y a aussi le programme 3ème mi-temps avec une chronique humour signée Yacine Nemra et des interviews d’athlètes émergents. J’aime beaucoup l’idée de donner la parole à des jeunes talents pour valoriser les jeunes talents, ça crée un cachet que vous ne voyez nulle part ailleurs.

Rire, c’est bon pour la santé

Depuis la rentrée, je consomme sans modération l’émission Les bras cassés, du lundi au jeudi de 18h à 20h. Au programme : trois humoristes suisses livrent une chronique chacun et se prêtent à des jeux sympas. À l’animation, Valérie Paccaud (également dans Pantoufles) regarde ces jeunes talents progresser d’émission en émission, avec un rire inimitable.

Si vous aimez les talk-shows un peu moins radio, vous ne serez pas en reste avec les 2 saisons de Mauvaise langue. Thomas Wiesel animait la première, Blaise Bersinger la seconde. On est toujours dans cet espace où les artistes progressent sur les meilleures ondes du pays. La Suisse ayant moins de talents en base de données, elle offre un panorama plus exhaustif des artistes à sa disposition. Et ils progressent de manière plus homogène, sans la compétition parisienne. Je pense que c’est ça, leur secret : sans prétention, ils se portent tous et ça fait plaisir à tout le monde.

About the Author