Harold Barbé : un grand comique aux Grosses Têtes
Aujourd’hui, Harold Barbé intègre la bande des Grosses Têtes, l’émission de Laurent Ruquier sur RTL. L’occasion est trop belle : j’ai envie de vous en parler dès maintenant et de mettre sur pause… ma pause, justement !
Harold Barbé, nouveau visage parmi les Grosses Têtes
Le 14 avril 2021 est l’une de ces journées atypiques. En plein après-midi, je me réjouis de lancer la radio RTL. Cette fois-ci, je n’écoute pas Isabelle Chataignier au micro de Flavie Flament pour apprendre à mieux m’exprimer. Non, le rendez-vous est pris un peu plus tard avec Laurent Ruquier et sa bande des Grosses Têtes.
C’est l’une des émissions que je suivais de près durant l’enfance. Un monument du PAF qu’animait alors le sautillant Philippe Bouvard. Je garde simplement en souvenir le plaisir de consommer ces émissions, à la radio ou à la télévision. Guy Montagné, Sim… Ils me faisaient tous hurler de rire sans qu’une scène ne les mette en lumière.
Cette journée du 14 avril est spéciale car Harold Barbé débarque dans la bande. Il y retrouve notamment Melha Bedia, autre figure de la nouvelle génération humour. Soutenue par Olympia Production, l’artiste et comédienne a déjà de la bouteille à ce poste.
Une institution qui compte encore
Laurent Ruquier n’est pas Philippe Bouvard. On ne lui demande pas de l’être, un peu comme Samuel Étienne ne remplacera jamais Julien Lepers. Comparer les époques n’a pas de sens car ma perception de l’émission diffère entre mes 8 ans et mes 30 ans… En revanche, je conserve ce respect de l’institution, de l’esprit de bande et du plaisir des Grosses Têtes qui se retrouvent. Tout ceci malgré des enquêtes, certes orientées mais bien fouillées, qui pointent le sexisme dans l’émission.
Point de polémique ici. Il y a un véritable plaisir à voir un humoriste atypique et talentueux validé par la profession. Passé dans On est en direct avec… Laurent Ruquier toujours, Harold a su saisir l’opportunité de briller. Comme il a su assurer les premières parties de Blanche Gardin. Peu importe la durée de son aventure autour de la table, l’artiste démontre qu’il ne lâche rien, qu’il s’adapte à de nombreux exercices tout en restant lui-même. Il fait partie de ceux qui humanisent cette profession et qui font rire pour ceux qu’ils sont.
En bref, ce 14 avril est décidément une belle journée. Puisse-t-elle en cacher de nombreuses autres, et bientôt au théâtre !
Crédits photo
© Kervin Portelli / RTL