30 minutes de bonheur avec Adèle Barber
Adèle Barber dévoilait 30 minutes de son premier spectacle à Artivistas. La galerie d’art latino-américain du 9e arrondissement de Paris offrait un écrin inédit à du stand-up à la sauce politique. Pour les curieux, sachez que les événements de ce type vont se multiplier à l’angle de la rue Moncey.
30 minutes avec Adèle Barber, le reste avec ses amis Élise Orliz et Simon Pintault
L’humoriste et chroniqueuse dans Backseat jouait devant un parterre de proches et de fans de l’émission politique de Jean Massiet. Une population bien différente de celle des comedy clubs, qui troquait les selfies Instagram contre des verres de vin argentin.
En ouverture du show, Simon Pintault assurait une chauffe dont il a le secret. Il a ensuite laissé place à Élise Orliz, aussi à l’aise à enseigner la philosophie qu’à faire rire sur scène. Une découverte très rafraîchissante qui confirmait la tendance globale positive de la soirée !
Au menu : politique, introspection et convivialité
Adèle Barber semblait parfois touchée par le stress lors de ses premières scènes ou chroniques. Je m’attendais à 30 minutes où sa vulnérabilité prendrait le dessus. Cependant, j’étais agréablement surprise de voir disparaître cette fébrilité des débuts.
Je continue de penser qu’elle est l’artiste féminine la plus calée pour faire rire autour de la politique… Mais son stand-up ne se résume pas à ce genre. Elle se dévoile également autour de thèmes tels que le temps qui passe ou la nulliparité.
Si vous l’avez déjà vue roder en plateau d’humour, vous savez qu’on aurait pu s’attendre à ce qu’elle parle de sexe. Elle a su se détacher de ce passage obligé du stand-up pour livrer une demi-heure plus personnelle, réussie car à son image. Je l’ai retrouvée telle que je l’imaginais, son potentiel continuant de se déployer.
Quelle sera la suite pour Adèle Barber ?
Je m’attendais à passer un bon moment. En fin de compte, Adèle m’a non seulement divertie, mais aussi impressionnée. J’ai toujours cru en son potentiel et je sais aujourd’hui que je n’ai plus vraiment besoin de lui offrir de coup de pouce.
La nouvelle grande stand-uppeuse politique est en train de naître, ne manquez pas la suite des hostilités ! On attend Jean Massiet, Usul ou Léa Chamboncel dans la salle la prochaine fois… Mais même sans ces VIP qui auraient ravi les fans de Backseat présents sur place, la soirée était déjà folle. Vin argentin ou pas, d’ailleurs, n’en déplaise à Léa Salamé…